Comment cultiver la mâche

Comment cultiver la mâche

Comment cultiver la mâche

Conditions :

Sous abri : Semer clair en pot, tasser et garder le substrat humide.

Pleine terre / sans protection : Semer clair à la volée* (0,5 gramme / m²) ou en lignes* espacées de 20 cm. Tasser le sol après le semis et arroser.

Préparation du sol : Ne pas préparer particulièrement le sol, ne pas bêcher. On peut cependant légèrement griffer le sol avant le semis.

Température de germination : 18°C.
Nécessité d’un passage au froid : Un passage au froid permet une levée plus homogène et plus rapide, mais cela n’est pas indispensable.

Trempage* : Un trempage permet une levée plus homogène et plus rapide, mais cela n’est pas indispensable.

Distance :

Dans le rang : 5 cm dans le rang.
Entre les rangs : 20 cm entre les rangs.
Profondeur : 5 mm de profondeur.
Temps de levée : 12 jours.

Eclaircissage : Eclaircir quand les plants ont quelques feuilles pour ne garder qu’un plant tous les 5 cm dans des lignes espacées de 20 cm.

Manger les plants retirés ou les repiquer.
Repiquage : Aucun repiquage n’est nécessaire hormis pour les plants éclaircis.

Température :
La mâche n’apprécie pas les trop fortes chaleurs en particulier en début de production.

Rotation des cultures :
Attendre au moins 3 ans avant de replanter la mâche au même emplacement.

Plantes compagnes :
La mâche apprécie la compagnie au potager de la carotte, du chou, du navet et du poireau.

Gestes techniques :
Couvrir le semis d’une toile de jute, d’un voile de forçage ou de cagettes retournées jusqu’à la levée car un excès de chaleur ou de lumière limite la germination de la mâche.
Risques liés au climat / résistance au gel :

La mâche est très rustique et résiste bien au froid. En revanche, des gels trop forts ralentiront la croissance.

Semis :
Semer clair, de juillet à octobre, à la volée* ou en lignes* espacées de 20 cm. Couvrir peu les graines, tasser et conserver le sol frais jusqu’à la levée.

Entretien / soin :
Repiquage :

Aucun repiquage n’est nécessaire hormis pour les plants éclaircis..

Arrosage :

Fréquence : Arrosages réguliers.
Quantité : Arrosages modérés.
Période : Jusqu’à la levée et en cas de très forte chaleur.

Outillage : Arrosoir.

Désherbage :

Désherber régulièrement car si les plants sont envahit, la récolte sera très compliquée voire impossible.

Binage* / sarclage* / buttage* / paillage* :
Installer un paillage* au semis..

Protections hivernales :

Placer un voile d’hivernage pour protéger des grands froids et pouvoir continuer la récolte sans discontinuité. S’il y a une journée plus belle ou plus chaude, ne pas hésiter à retirer les protections temporairement.

Récolte :
Partie de la plante :
On consomme les feuilles de la mâche.

Période :
D’octobre à mars.

Stade :
Récolter environ 60 jours après le semis.

Conservation et stockage :
Mode : Couper la rosette au collet et récolter au fur et à mesure des besoins. La mâche se consomme fraîche.

Durée : La mâche ne se conserve pas, il faut la consommer dans les jours qui suivent la récolte, si ce n’est le jour même.

 

Utilisation :

Culinaire : Elle se consomme crue en salade ou cuite comme des épinards. Les jeunes feuilles sont généralement consommées crues en salade, éventuellement mélangées avec des pommes, des noix, des betteraves, des œufs durs, etc.

Les feuilles plus âgées, les tiges encore tendres et les inflorescences peuvent aussi être consommées mais les organes végétatifs ont alors perdu leur valeur gustative. Les rosettes de feuilles peuvent aussi être consommées légèrement cuites comme des épinards.


Autres : La mâche aurait des vertus émollientes, dépuratives, laxatives et diurétiques.

Ravageurs et maladies :
Tolérance : Normale.
Maladies :


La mâche peut être sensible au mildiou. Il fera apparaître des tâches de couleur gris vert sur les feuilles, alors que le dessous se couvrira d’un feutrage blanc.

Les bonnes actions préventives consistent en une bonne aération entre les plants et des arrosages au purin d’ortie, au lait dilué ou à la tisane de prêle.

La mâche peut aussi être sensible à la rouille.

Cette maladie fera apparaître des tâches brunes sur les feuilles.

Elle n’est pas forcément dangereuse mais ralentira la croissance et rendra certains plants impropres à la consommation.

Il faut alors supprimer et bruler les plants touchés. On note que la macération d’oignon doux est efficace contre ces deux maladies.


Ravageurs :
La mâche ne semble pas redouter particulièrement les ravageurs sauf occasionnellement les classiques limaces et escargots.

Pour les éloigner des cultures, il est possible d’installer des pièges (comme un bol de bière) ou disposer un cordon de cendre, de marc de café ou de coquilles d’œufs.

Trucs et astuces : Echelonner les semis pour étaler les récoltes et avoir toujours de la mâche à disposition..

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Les semis comment bien démarrer la saison

Les semis comment bien démarrer la saison

Les semis comment bien démarrer la saison

Les semis comment bien démarrer la saison

En fonction de la saison et des besoins en chaleur de chaque espèce, il faut semer à l’intérieur (en caissettes, en terrines, en godets), sous abri (sous châssis, sous tunnel) ou à l’extérieur.

Découvrez nos conseils pour réussir vos semis sous abris ou en intérieur.  

Certaines espèces délicates ont besoin de beaucoup de chaleur pour bien germer et les plantules ne supportent pas la moindre gelée.

C’est pourquoi les semis sont réalisés à l’intérieur, dans une pièce chaude et bien éclairée :

– dans des terrines ou caissettes pour les aubergines, les tomates

– en godets pour tous les légumes fruits (aubergines, concombres, cornichons, courgettes, melons, pastèques, tomates…).

Dans le Sud-Ouest et le Midi, il est possible de semer ces espèces directement en pleine terre à condition d’attendre que le sol soit suffisamment réchauffé.  

Les semis en godets permettent d’élever les plantes individuellement et de les transplanter bien enracinées, avec leur motte de terre.

Certains godets biodégradables permettent un repiquage direct avec le godet, qui se dégradera dans le sol.  

L’utilisation d’un presse motte peut être également une bonne alternative économique. En effet, le presse motte permet de créer de petites mottes de terreau de semis dans lesquelles vous allez placer vos semences, plus besoin de godets.

Placez les mottes sur un plateau avec un fond d’eau

. Vous pourrez planter directement les mottes en pleine terre, plus de stress pour le jeune système racinaire de vos plants.

Pour toutes les petites semences il vaudra mieux choisir le presse motte 17 mm, il permettra le démarrage précoce des cultures sur une surface réduite, idéal pour les légumes à repiquer plusieurs fois (céleri, chou…).

Les mini-mottes peuvent être repiquées après 2-4 semaines dans des mottes plus grandes (50mm) ou en godet.

Pour les autres semences (tomates, aubergines, haricot etc.) il vaudra mieux prendre le presse motte de 50 mm  

Réussir les semis en intérieur

– Munissez vous d’un terreau de semis qui sera idéal pour le développement de vos semis car très fin.

– Remplissez vos caissettes, terrines ou pots de ce terreau puis tassez à la main en y laissant un petit espace pour semer vos graines.


Répartissez les graines régulièrement sur la surface et recouvrez de quelques millimètres de terreau de semis.

Placez 2 à 5 graines par godet. 2 si les graine sont grosses ; 3 à 5 si elles sont petites (tomate, basilic, aubergine, poivron).


Arrosez délicatement vos godets sans détremper la terre.


Placez vos godets dans une mini serre et refermez le couvercle. Placez la serre sur un rebord de fenêtre à la lumière, idéalement non loin d’un chauffage pour faciliter la levée.


Il est également possible de recouvrir la terrine d’un film plastique étirable ou d’une plaque de verre le temps de la sortie des plantules.  

Astuce : pour ne pas semer trop dru, vous pouvez mélanger vos petites graines mélangées avec du sable fin.  

Lorsque les jeunes plantes sont bien levées il est conseillé de faire un repiquage en godets avant la mise en place définitive en pleine terre.  

Attention, si vos jeunes plantules s’étirent et ramollissent c’est le signe d’un manque de lumière. Placez donc vos godets plus près d’une source de lumière.  

Pour les fortifier avant la plantation vous pouvez diluer des purins végétaux (spécial semis ou d’ortie par exemple) à l’eau d’arrosage.

Pulvérisez tous les 10 jours vos petites plantules.   

Mascotte Clémentine

Conseils de Clémentine

Réussir ses semis à l’extérieur sous abri (Châssis, tunnel)

 

Il est possible de réaliser des semis précoces d’un grand nombre d’espèces (betterave, carotte, céleri, chou, laitue, navet, pignon, petits pois, radis, tomate… ), à condition de bien les protéger du froid et de choisir des variétés adaptées aux cultures précoces.

Le châssis est le système le plus classique. Il est constitué d’un coffre (en bois, en métal, en brique) recouvert d’une plaque transparente (en verre ou plastique) qui se soulève facilement (pour l’aération et permettre les arrosages).

Il peut être utilisé également pour la transplantation des plantes élevées en bacs ou en godets.

C’est un moyen de les endurcir progressivement aux conditions extérieures.  

– Semez dès la fin février dans un terreau de semis fin, sans trop de matières organiques pour éviter le risque de brûlures des semis et arrosez sans détremper la terre.

– Tracez des petits sillons dans le terreau et placez vos graines, recouvrez de quelques millimètres de terreau de semis, tassez et arrosez.

– Lorsqu’il fait beau ouvrez le châssis.

– Si les nuits sont très fraiches vous pouvez recouvrir votre châssis d’un voile d’hivernage.  

– Repiquez les jeunes plants en pleine terre dans votre jardin lorsqu’ils sont bien développés.  

Le tunnel plastique sert également à protéger du froid les semis et les plantules.

Il est moins efficace que le châssis mais plus facile à utiliser car il peut être installé sur des semis en place ou sur un lieu réservé pour les semis en pépinière.

Comme pour le châssis, il est possible de relever le film plastique d’un côté pour permettre l’aération,

éviter le développement de pourriture et les éventuels « coups de chaleur » dans les journées ensoleillées. 

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Méthode de culture aquaponie

Méthode de culture aquaponie

Méthode de culture L’aquaponie ?

Qu’est-ce que l’aquaponie ?

L’aquaponie est une méthode de culture qui permet à la fois d’élever des poissons dans une eau naturellement saine et de cultiver des fruits et des légumes sans utiliser d’engrais. C’est une combinaison entre l’hydroponie (culture des plants hors-sol) et l’aquaculture (production animale ou végétale en milieu aquatique).

Savoir comment fonctionne l’aquaponie  ?

Le fonctionnement de l’aquaponie est en circuit fermé, reposant sur un écosystème équilibré.

  • Les poissons, élevés dans un bassin, produisent des déjections qui sont chargé dans l’eau  en ammoniaque et en matières organiques.

  • L’eau chargée de matières est dirigée, via un tuyau et grâce à une pompe, vers les bacs de culture où des plantes sont cultivées sur un substrat neutre (billes d’argile, graviers… ) enrichi en bactéries.

  • Les bactéries transforment la matière organique contenue dans l’eau en nutriments assimilables par les plantes (phosphore, calcium, fer), ainsi que l’ammoniaque (nocif pour les poissons) en nitrate (une forme d’azote assimilable) ; les plantes sont donc nourries.

  • L’eau purifiée (dénitrifiée) par les plantes retourne ensuite dans le bassin des poissons.

L’eau circule grâce à la pompe,  qui permet son oxygénation, nécessaire aux plantes, aux bactéries et aux poissons.

Resultat : les poissons nourrissent les plantes qui, à leur tour, nettoient l’eau pour les poissons… Un échange de bons procédés.

Les éléments importants du système

L’eau doit être surveillée pour que les poissons et les plantes restent en bonne santé.

Controlez la qualité du pH, température, oxygénation, présence de nitrate, d’ammoniaque…) pour l’équilibre de votre culture.

La nourriture des poissons

Il est très important de leur donner une nourriture contenant le plus de nutriments possible.

Vous pouvez la préparer vous-même ou l’acheter, mais dans tous les cas, veillez à ce que les plantes reçoivent tous les minéraux essentiels à leur développement.

Quelle type de culture en aquaponie ?

Toutes les plantes sont cultivable. Les légumes feuilles (salades, bettes, épinards, poireaux, choux, cressons, herbes aromatiques…) y sont favorable particulièrement, mais aussi le céleri, les haricots, les fèves, les tomates, les poivrons, les courgettes, les melons, les concombres, les fraises…

Sur des substrats spécifiques, on peut également envisager la culture des légumes racines.

Quels variètés de poissons en aquaponie ?

La carpe commune et le poisson rouge sont des poissons robustes très tolérants aux écarts de températures.

Ils sont parfaits pour débuter un système aquaponique installé en extérieur.

Par la suite, vous pouvez introduire des truites, des perches, des écrevisses, ou tout autre poisson de rivière.

Avantages de l’aquaponie

L’aquaponie a l’avantage de pouvoir produire sans sol(comme l’hydroponie), à peu près partout (agriculture urbaine, sols pollués…), vite et en quantité (croissance rapide, rendements élevés).

En plus sa consommation d’eau est fortement réduite (système en boucle) et sans pollution directe de l’environnement.

Les cultures sont rarement impactées par des ravageurs. La fertilisation des plantes est naturelle, et bien sûr : fini la corvée de désherbage !

Inconvénients de l’aquaponie

Sous climat tempéré, avec l’arrivée de la mauvaise saison, les écarts de températures jour/nuit et le gel peuvent provoquer des dégâts (sur les plantes, les bactéries, voire les poissons).

La solution peut consister à placer dans une serre bien isolée (ou dans un autre abri très lumineux mais hors-gel) momentanément, voire définitivement, mais dans ce cas là le bassin des poissons doit rester dehors pour que l’eau ne soit pas trop chaude en été.

Sinon, il est préférable de vidanger le bassin et de le mettre au repos durant l’hiver.

À savoir :  la culture à l’intérieur est également possible. En revanche, il est nécessaire de compenser l’absence de pollinisateurs et le possible manque de lumière.

Coût et consommation d’énergie

L’aquaponie implique un système qui consomme de l’électricité en permanence (pompe, lumière pour les systèmes à l’intérieur).

Un investissement de départ est important (pour un petit kit d’intérieur, comprenant un bac de culture  de 1 m de long pour 90 cm de large, comptez minimum 650€ à l’achat).

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Méthode de culture l’aéroponie

Méthode de culture l’aéroponie

Méthode de culture l’aéroponie

Aéroponie ?

La méthode de culture l’aéroponie est une évolution de la culture hydroponique.

Elle propose des rendements optimaux pour vos plantes. A condition bien comprendre les les subtilités.

Comprendre la méthode ?

Les racines sont en suspension dans le vide, à l’intérieur d’une chambre de pulvérisation dans l’obscurité total pour empêcher le développement d’algues.

Les solutions nutritives sont pulvérisées sur les racines à intervalles réguliers.

En permanence exposées à l’air et à l’humidité, ces dernières atteignent leur potentiel d’absorption maximal.

Si vous optez pour un enracinement ou du bouturage en aéroponie, vous serez surpris par la croissance exceptionnelle de la masse racinaire de votre culture.

hydroponie
grain de poivre

Réussir la méthode de culture ?

Vu précédemment, l’aéroponie permet des résultats spectaculaires mais n’est pas si facile pour autant.

Avant tout, il vous faudra être capable de maîtriser le climat parfaitement, de chambre de culture car sans substrat, les racines sont plus sensibles aux variations de température.

La température parfaite est situé entre 20 et 24°C .

Un dosage parfait de vos solutions nutritives s’avère déterminant dans la réussite de votre culture d’aéroponie.

Que ce soit le pH (potentiel Hydrogène) ou de l’EC (Electro conductivité) , il vous faudra régulièrement faire chauffer les testeurs car les racines, privées de substrat pour faire tampon, risquent fort de souffrir d’un déséquilibre.

Réussir la méthode de culture ?

Vu précédemment, l’aéroponie permet des résultats spectaculaires mais n’est pas si facile pour autant.

Avant tout, il vous faudra être capable de maîtriser le climat parfaitement, de chambre de culture car sans substrat, les racines sont plus sensibles aux variations de température.

La température parfaite est situé entre 20 et 24°C .

Un dosage parfait de vos solutions nutritives s’avère déterminant dans la réussite de votre culture d’aéroponie.

Que ceux soit le pH (potentiel Hydrogène) ou de l’EC (Electro conductivité) , il vous faudra régulièrement faire chauffer les testeurs car les racines, privées de substrat pour faire tampon, risquent fort de souffrir d’un déséquilibre.

Cette technique permet d’obtenir une croissance quantitatif et qualitatif substantiel de la productivité, une diminution de la main d’œuvre, des nutriment et de l’eau, et surtout, une réduction importante de la consommation d’énergie des cultures en serre.

Dans le futur cette culture peut également servir dans les prochaines années, puisqu’il y aura de moins en moins de place pour les fermes classiques.

Essayez cette méthode de culture dans votre jardin secret et récoltez vos légumes même en hiver.

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Méthode de culture hydroponie

Méthode de culture hydroponie

Méthode de culture hydroponie

Hydroponie ?

La méthode de culture hydroponie , est la culture de plantes réalisée avec un substrat neutre et inerte (de type pouzzolane, billes d’argile, laine de roche etc.), ce substrat étant alimenté d’un courant de solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante.

C’est une méthode alternative de culture des végétaux qui peut être mise en place dans des exploitations agricoles de toutes tailles.

L’ hydroponique a connu une utilisation en horticulture et dans la culture forcée de certains légumes sous serre.

Elle permet d’accélérer le processus de maturation des fruits grâce à un rythme nycthéméral plus rapide et d’obtenir plusieurs récoltes .

Elle est utilisée également en agriculture urbaine pour produire localement et pour végétaliser cet environnement urbain.

Des variantes de cette technique de culture se sont développées telles que l’aéroponie ou l’aquaponie.

Elle peut constituer aussi, semble-t-il, une réponse à des problèmes d’eau et de pollution, ou à l’insuffisance de terres cultivables, mais aussi être utilisée par des chercheurs pour faire des recherches sur les végétaux, que ce soit pour les plantes médicinales ou encore pour les micro-organismes.

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Premières apparitions de culture hors-sol

Comme souvent cités “Les jardins suspendus de Babylone” sont comme une des premières utilisations de l’hydroponie.

Jadis, les plantes poussaient dans des rigoles alimentées de façon ininterrompue en eau, mais ces rigoles étaient remplies de terre, ou encore sur des terrasses successives avec des couches de terre et des systèmes d’élévation de l’eau pour les irriguer.

Les peuples vivant au bord de lacs de hautes montagnes du Pérou comme le Titicaca, cultivaient leurs potagers à la surface de l’eau.

Les Aztèques quant à eux s’établirent dans les marécages proches de la future ville de Mexico et conçurent des sortes de radeaux faits de joncs et de roseaux recouverts d’une couche de limon nommés chinampa sur lesquels les agriculteurs jardinaient.

Les racines des plantes plongeaient dans l’eau des lacs : sans le savoir, ils étaient les précurseurs d’une espèce d’aquaculture primitive

Avantage de l’hydroponie

Il est donc dans le contrôle total des conditions de développement des plantes, très utile pour la recherche végétale ainsi que pour la production, puisqu’on s’affranchit des aléas météorologiques et de la variable pédologique.

Cette technique assure des hauts rendements de production végétale élevés, y compris dans des milieux défavorables aux végétaux.

Utilisation de l’hydroponie

Celle-ci est donc très utilisée dans l’horticulture et les cultures maraîchères, ainsi que dans la culture de plantes exotiques.

En raison de ces avantages, l’hydroponie fait aussi partie des champs de recherche de la conquête spatiale dans le domaine de l’approvisionnement en nourriture et en oxygène dans l’espace ou sur d’autres planètes.

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