Comment cultiver les carottes

Comment cultiver les carottes

Comment cultiver les Carottes

Comment cultiver les carottes

Sous abri : Semer sous tunnel, chassis ou serre froide pour les variétés précoces.Ce type de semis est adapté pour un semis de janvier à mars pour une production de carottes primeurs à récolter 2 mois plus tard.

Pleine terre : semer en ligne en ayant la main légère sur la quantité de semences. Il faut, de plus, bien tasser le semis (le dos du râteau) pour que les graines soient bien en contact avec la terre.

Arroser en pluie fine et si possible protéger avec un voile type P17 pour maintenir le sol bien humide jusqu’à la levée.

Ce type de semis est adapté pour les carottes d’été ou tardives.

Préparation du sol : une semaine avant de semer, préparer le terrain finement, soigneusement émietté en surface et bien décompacté en profondeur et arroser. Cinq à huit jours après, au moment de semer les carottes, éliminer d’un coup de râteau les indésirables qui auront germées.

Température de germination : De 10 à 30°C.

Semez:
Dans le rang : Démariez tout les 5 cm pour les carottes courtes, 6 cm pour les carottes semi-longues et 9 cm pour les carottes longues.

Entre les rangs : 15 cm pour les carottes courtes, 20 cm pour les carottes semi-longues et 25 cm pour les carottes longues.

Profondeur : Recouvrir de quelques mm de terre seulement.
Temps de levée : De 10 à 20 jours.
Démarier : Eclaircir à deux reprises. Une première fois, quand les plants ont 4 ou 5 feuilles à 2 ou 3 cm. Puis, une deuxième fois 10 à 15 jours plus tard, à 5, 6 ou 9 cm sur le rang selon le type de carotte.
Repiquage : La carotte déteste le repiquage et elle est donc toujours semée en place.

Comment cultiver les Carottes

Entretien :

Temps passé : Moyen

Techniques :

Rotation des cultures :
En tant que légume racine, il faut attendre 3 ou 4 ans pour replacer la carotte au même endroit.

Plantes compagnes :
La carotte apprécie la présence de l’oignon, du poireau, de l’échalote et de l’ail qui repoussent la mouche de la carotte.

De plus, elle se plaît en présence de la tomate, de la laitue ou du radis, qui lui fournissent un environnement favorable.

En revanche, la carotte ne se plaît pas en présence de la pomme de terre, de la betterave ou de l’aneth par exemple.

En tant que bisannuelle, la carotte ne meurt pas en hiver et supporte de très fortes gelées.

En revanche, si la plante survit, elle perd une grande partie de ses qualités (goût, texture, aspect) si les températures sont trop basses.

Il convient donc de les récolter avant les trop fortes gelées.

Comment cultiver les Carotte

Semis :

Bien affiner la terre, arroser, semer clair en lignes distantes de 15 à 25 cm, à exposition ensoleillée.

Recouvrir de terre très fine sur quelques millimètres. Arroser en pluie fine.

Placer un voile léger sur le semis pour maintenir le sol humide.

Eclaircir une fois à 4 ou 5 feuilles à 2 ou 3 cm puis à 6 à 10 cm.

Arrosage :
Fréquence : Arrosages occasionnels.
Quantité : Arrosages modérés.
Période : Jusqu’à la fin de l’éclaircissage et en cas de grande sécheresse.

Pour savoir si la plante a besoin d’arrosage, regarder le port des fanes, si elles se couchent, c’est que l’arrosage est nécessaire.

Contactez nous

Comment cultiver les tomates

Comment cultiver les tomates

Comment cultiver les Tomates

Conditions :

Zone climatique et rusticité :

La tomate s’adapte à tous les types de climats français.
Type de sol : Sol riche, meuble et frais.
pH : Indifférent.
Humidité : Sol bien drainé.

Exposition :

Ensoleillée et abritée du vent.

Température :

Températures idéal de production sont toujours comprises entre 18 et 22°C.

Rotation des cultures :

La tomate fait partie de la famille des Solanacées. Elle est très gourmande et épuise très vite le sol de ses éléments nutritifs.

Elle trouvera sa place dans la rotation après une culture de légumes feuilles ou, mieux encore, une période de jachère.

A cause du mildiou, il est conseillé d’attendre au moins 4, voire 5 ans avant de replanter la tomate au même emplacement.

Plantes compagnes :

Grace à sa  forte odeur, elle repousse de nombreux parasites.

Elle éloigne la mouche de la carotte tandis que l’odeur forte de la carotte repousse les pucerons des tomates.

Repousse également la teigne du poireau qui s’attaque quelquefois à l’ail tandis que l’ail protège la tomate de la rouille et des araignées rouges.

Les radis, navets et choux, souvent victimes des altises, ces petits coléoptères noirs qui percent leurs feuilles, sont aussi protégés par la tomate.

Par ailleurs, le basilic et la tomate s’entendent à merveille, favorisant leur développement mutuel et une parfaite santé.

Le persil bénéficie également de la présence des tomates pour sa germination.

L’œillet d’Inde provoque un effet répulsif sur les pucerons et les mouches blanches qui peuvent sévir sur les tomates.

Il est donc conseillé de planter un plant d’œillet d’Inde sur le rang entre chaque pied de tomate ou de bien semer des graines sur un rang parallèle.

A noter que l’œillet d’Inde permet aussi de lutter efficacement contre les nématodes du sol.

Comment cultiver les tomates

Entretien :

Temps passé : Beaucoup.

Techniques :

Il est conseillé, mais pas indispensable, d’ajouter un engrais adapté tous les 15 jours, en particulier en début de production.

Tuteurer les tomates, bien que cela ne soit pas indispensable, facilitera largement la récolte.

Le feuillage et les fruits, moins humides que s’ils trainaient au sol, n’en seront que plus sains.

Il est possible de sortir les plants la journée après la levée et les rentrer le soir pour les endurcir.

On peut aussi les mettre dans un tunnel hors gel.

Enlever les gourmands n’est pas obligatoire.

Cette technique est utilisée à l’origine par des maraîchers professionnels, soucieux d’avoir en vente des tomates plus précoces, avec au moins deux séries de culture successives pour une même saison.

La taille des tomates par égourmandage est destinée à augmenter le calibre des fruits et leur précocité. Cela facilite également le ramassage des fruits sur le plant.

En revanche cette méthode comporte aussi des inconvénients : elle nécessite du temps et fragilise la plante.

Certaines variétés sont particulièrement difficiles à tailler : la “tête” n’est pas toujours facile à distinguer d’un rameau secondaire.

De plus, supprimer les gourmands occasionne des plaies. Il est utile d’aider à la cicatrisation par un poudrage de maërl ou un léger badigeon d’argile verte par exemple.

Malgré tout, après la taille, le pied a subi un stress, il dispose de moins de surface foliaire pour lui assurer une alimentation et une respiration normale.

Risques liés au climat / résistance au gel :

Elle ne supporte ni le froid ni le gel. Son développement s’arrêtera d’ailleurs en dessous de 10°C .

Comment cultiver les tomantes

Semis :

Semer de février à mars,en godets, à une température constante d’au moins 20°C.

Repiquer en place quand les gelées ne sont plus à craindre, que les plants atteignent 12 à 15 cm et à une distance de 1 m entre les rangs et 50 cm sur le rang.

Exposition ensoleillée et abritée.

Repiquage :

Repiquer les plants de tomate dans des godets individuels lorsque qu’ils possèdent 2 vraies feuilles.

Repiquer en pleine terre lorsque les plants mesurent au moins 10 à 15 cm et qu’il n’y a plus aucun risque de gelées.

Ne pas hésiter à planter profondément, au moins jusqu’à la première feuille.

Arrosage :
Fréquence : Arrosages tous les 2 à 3 jours.
Quantité : Apporter 2 à 3 litres par pied de tomate.
Période : Arroser, au pied, tout au long de la culture.

Désherbage :

Désherber régulièrement tout le début de la production jusqu’à l’installation d’un paillage.

Installer un paillage* épais dès que le sol est bien chaud et que les plants sont suffisamment développés.
Protections hivernales :

On produit en serre ou sous châssis, chauffé en début de production pour protéger les plants du froid et surtout du gel.

Récolte :

De juin à octobre.
Environ 5 mois après le semis, lorsque les fruits ont pris leur couleur définitive.

Contactez nous

Comment cultiver les aubergines

Comment cultiver les aubergines

Comment cultiver les aubergines

Conditions :


Sous abri : On peut semer sous abri en godet ou en terrine dès le mois de février en maintenant une température minimum de 20°C et une bonne luminosité, dans une pièce bien chauffée, une véranda, ou sur couche chaude dans un tunnel.


Pleine terre / sans protection : Il n’est pas possible de semer les aubergines directement en pleine terre en France.


Préparation du sol : Une fertilisation à base d’engrais naturel (engrais potager) et de compost, en fin d’automne ou en début de printemps peut être utile.
Température de germination : De 20 à 24°C avec un optimum de 22 à 24°C.
Nécessité d’un passage au froid : : Pas nécessaire.


Trempage* : Pas nécessaire.


Distance :
Dans le rang : 50 cm dans le rang.
Entre les rangs : 50 cm entre les rangs.
Profondeur : De 3 à 5 mm de profondeur.
Temps de levée : De 8 à 12 jours.
Eclaircissage : Espacer les plants de 50 cm en tous sens.


Repiquage : Si on a semé en terrine, on repique une première fois en godet, 4 à 6 semaines après le semis, puis en pleine terre quand les gelées ne sont plus à craindre.

Si on a déjà semé en godet ou motte pressée on plante directement en place.

Température :


Au moins 25°C, entièrement protégées du gel et avec des températures nocturnes de plus de 12°C, en dessous de cette valeur l’aubergine stoppe sa croissance et son développement.


Rotation des cultures :
L’aubergine exige une alternance de 3 ou 4 ans.


Plantes compagnes :
Estragon, thym, lavande, tanaisie, souci, pois, haricot d’Espagne, haricot et fève sont des plantes avec qui l’aubergine se sent bien.

Gestes techniques :
Des arrosages modérés mais réguliers et une taille* sont nécessaires.


Risques liés au climat / résistance au gel :
L’aubergine nécessite plus de chaleur que la tomate, et ne supporte aucun gel, il faut tout faire pour les en protéger et les planter là où il fait et fera le plus chaud.

Semis :
En godets en février / avril sur couche chaude (20°C). Repiquage en pleine terre fin mai dans un sol frais, profond et riche en humus à exposition chaude et ensoleillée à 50 cm en tous sens. Arroser, tailler comme les tomates.

Entretien / soin :
Repiquage :
Si on a semé en terrine, on repique une première fois en godet, 4 à 6 semaines après le semis, puis en pleine terre quand les gelées ne sont plus à craindre.

Si on a déjà semé en godet ou motte pressée on plante directement en place.
Arrosage :


Fréquence : Arrosages réguliers.
Quantité : Un arrosage modéré est recommandé d’autant que les aubergines sont particulièrement sensibles à l’asphyxie racinaire.
Période : Durant toute la production.

Outillage : Tunnel ou véranda, arrosoir, sécateur.


Désherbage :
Il faudra bien sûr éliminer toutes les adventices, à moins d’avoir une terre remarquablement fertile. En effet, les aubergines sont beaucoup trop gourmandes pour tolérer la moindre concurrence.
Binage* / sarclage* / buttage* / paillage* :
Binages et sarclages ne sont pas superflus.

L’aubergine apprécie d’être buttée. Afin de limiter le désherbage et limiter les pertes d’eau, un paillage peut être nécessaire dès sa plantation et pendant toute sa culture.


Protections hivernales :
: L’aubergine ne se cultive pas en hiver donc il n’y a aucune précaution à prendre.

Récolte :
Partie de la plante :
On consomme le fruit.


Période :
De juillet à octobre, soit dans les 5 mois après le semis.


Stade :
Le fruit est consommé immature, quand il se colore en violet, vert ou blanc selon les cultivars, et quand il est brillant, afin de le consommer avant que les graines ne durcissent.

Rendement moyen : Un pied d’aubergine donne généralement 6 à 8 fruits mais ce chiffre peut être influencé par la variété.

Conservation et stockage :
Mode : Crue dans le bac d’un frigo, ou séchée en conserve.
Durée : Crue, l’aubergine ne se conserve que quelques jours, mais séchée, elle peut se conserver plusieurs mois.

Utilisation :


Culinaire : ” L’aubergine confite ” est un exemple de recette à cuisiner avec l’aubergine (/A-19509-aubergines-imam-bayildi.aspx). On peut les consommer de mille façons différentes : sautées, en tian, dans la ratatouille, farcies, en caviar…

Ravageurs et maladies :
Tolérance : Faible.


Maladies :
Que serait une solanacée sans mildiou ! Une période d’humidité prolongée suffit à ce que se propage ce champignon.

On identifie les attaques à des taches gris-vert sur la face supérieure des feuilles, tandis qu’un feutrage blanc apparaît sur la face inférieure.

Il peut également affecter les fruits, des taches brunes apparaissent alors.

Les solutions sont essentiellement préventives, les plants doivent être espacés, bien exposés, le sol en bon état.

Il est possible de poudrer à l’argile ou au maërl pour assainir le feuillage et renforcer la plante.

D’autres maladies peuvent affecter les aubergines, comme le flétrissement bactérien (brunissement des feuilles qui fanent, taches brunes avec bordure blanche sur les fruits), ou plus rare le sclérotinia (pourriture du collet et de la tige)

. Mais elles concernent essentiellement les cultures sous abri. Les solutions sont peu nombreuses : s’assurer que les semences soient saines, et faire de longues rotations, sur au moins 4 ans.


Ravageurs :
Surveiller les pucerons au cours de la culture et éliminer les foyers à la main : dans la mesure du possible, reste la méthode la plus efficace.

Ensuite, n’oublions pas les classiques : attention aux limaces et aux escargots au stade de plant, les dégâts peuvent être invraisemblables en une nuit seulement. Protéger avec un cordon de cendre ou des coquilles d’œufs par exemple.

De plus, en cas de culture sous tunnel, les acariens et les thrips, friands de ces conditions chaudes et sèche, peuvent venir se nourrir des aubergines.

Une solution serait l’utilisation de pièges chromatiques englués, plutôt bleu, pour limiter leur prolifération. Enfin il faut se méfier du doryphore, il semble encore préférer les aubergines aux pommes de terre.

Cela dit, quelques pieds sont tout à fait faciles à protéger en ramassant manuellement ces indésirables gourmands.

Trucs et astuces : Lors de la culture de l’aubergine au nord de la Loire, une taille* est indispensable pour hâter la mise à fruit.

Il faut couper la tige principale, au dessus de la deuxième fleur, et de ce point, partiront de nouvelles tiges, également à pincer au dessus de la deuxième fleur.

En choisissant cette technique, on augmente en effet le nombre de fruit mais on retarde aussi la maturité.

Contactez nous

Comment cultiver les piments et poivrons

Comment cultiver les piments et poivrons

Comment cultiver les piments et poivrons 

Conditions :

Sous abri : Semer en godet (ou terrine) de terreau de semis fin sous serre chauffée.

Arroser avec un pulvérisateur pour toujours conserver le terreau humide sans qu’il soit détrempé. Placer les godets en pleine lumière et garder au chaud.


Pleine terre / sans protection : Le semis directement en place ne fonctionne pas en France métropolitaine.


Préparation du sol : Apporter du compost avant la plantation, si possible pas trop riche en azote.


Température de germination : De 25 à 35°C.
Nécessité d’un passage au froid : : Pas nécessaire.


Trempage* : Un trempage permet une levée plus homogène et plus rapide, mais n’est pas indispensable.


Distance :


Dans le rang : 50 cm dans le rang.
Entre les rangs : 50 cm entre les rangs.
Profondeur : De 2 à 3 mm de profondeur.
Temps de levée : De 8 à 15 jours.


Eclaircissage : Aucun éclaircissage n’est nécessaire.


Repiquage : Repiquer une première fois dans des pots plus grands quand les plantules possèdent 2 à 4 vraies feuilles.

Repiquer, lorsque c’est possible, une deuxième fois en pleine terre quand il n’y a plus aucun risque de gelées.

Température :


Les poivrons et les piments ont besoin de beaucoup de chaleur pour se développer.

Dans les régions fraîches, une culture complète sous serre est recommandée.

De plus, il ne faut pas que les températures nocturnes soient inférieures à 10°C.


Rotation des cultures :


Il est recommandé d’attendre au moins 3 ou 4 ans avant de replanter du poivron ou du piment au même emplacement.

Plantes compagnes :


Les piments et les poivrons s’apprécient au potager. Ils apprécient aussi la présence des autres solanacées comme la tomate, l’aubergine, le coqueret du Pérou ou la morelle de Balbis.


Gestes techniques :


Plus qu’une véritable taille, on pince piments et poivrons au mois d’août quand ils ont formé une dizaine de fruits environ, en coupant les tiges à deux feuilles au-dessus du dernier fruit formé.

De plus, pour certaines variétés, particulièrement hautes, un tuteurage peut s’avérer nécessaire.


Risques liés au climat / résistance au gel :


Les poivrons et les piments ne supportent ni le froid, qui stoppe leur développement, ni le gel auquel il ne survivent pas.

Semis :
Semer de février à mars en godets, au moins à 25°C. Repiquer en mai, à exposition chaude et ensoleillée, à 50 cm en tous sens.

Arrosages modérés mais réguliers. Les piments et poivrons ont besoin de fortes températures.

Entretien / soin :
Repiquage :


Repiquer une première fois dans des pots plus grands quand les plantules possèdent 2 à 4 vraies feuilles. Repiquer, lorsque c’est possible, une deuxième fois en pleine terre quand il n’y a plus aucun risque de gelées.


Arrosage :
Fréquence : Arrosages réguliers.
Quantité : Arrosages modérés.
Période : Tout au long de la culture, sans mouiller le feuillage.

Outillage : Arrosoir, binette ou houe et tuteurs.


Désherbage :
Il est recommandé de désherber régulièrement.
Binage* / sarclage* / buttage* / paillage* :
Installer un paillage* épais une fois les poivrons ou piments en place.

Si possible pailler* avec du matériel minéral (briques, tuiles pilées, ardoises) pour gagner quelques degrés au sol. Biner* régulièrement avant l’installation du paillage.


Protections hivernales :
Toutes les variétés doivent être semées sous serre chauffées. En France métropolitaine, il est conseillé de cultiver toutes les variétés (hors Capsicum annuum) sous serre pendant toute leur culture.

Récolte :
Partie de la plante :
On consomme les fruits du poivron et du piment.


Période :
De juin à septembre.


Stade :
Il faut espérer récolter 5 à 6 mois après le semis. Bien que l’on peut tout à fait récolter et consommer les poivrons et piments immatures, ils se conserveront bien mieux s’ils sont récoltés mûrs.

Rendement moyen :
Compter environ 8 à 12 fruits par pied bien que ce chiffre varie en fonction de la variété et des conditions de culture (de même pour la taille des fruits).


Conservation et stockage :
Mode : Couper les fruits au niveau du pédoncule, si possible avec un couteau pour ne pas tirer dessus et abimer sa tige fragile. Conserver frais, séché, dans l’huile ou dans le vinaigre.


Durée : Frais, les poivrons et piments se conservent quelques jours mais séchés ou conservés dans de l’huile ou du vinaigre ils peuvent se conserver plusieurs mois voire plusieurs années.

Utilisation :

On peut tout faire avec les piments et les poivrons, à la condition de tenir compte de leur force ou de leur douceur.

Pour citer quelques exemples, on retrouve le poivron en poêlée, dans la ratatouille, farcis ou même crus en apéritif.

Les piments entrent dans la composition de nombreuses sauces et plats traditionnels de part le monde entier. On s’en sert aussi beaucoup en tant que condiments.


Autres : La macération de piment constitue un répulsif naturel pour tous les insectes. Il faut faire macérer 25 cl de piment fort dans 50 cl d’eau pendant 24 heures puis diluer 15 ml de la préparation dans 4 l d’eau avant de l’appliquer. Ne pas pulvériser sur des jeunes plants.

Ravageurs et maladies :
Tolérance : Faible.
Maladies :


Le mildiou fera apparaître des tâches de couleur gris vert sur les feuilles, alors que le dessous se couvrira d’un feutrage blanc.

Les bonnes actions préventives consistent en de bons binages et arrosage au purin d’ortie ou à la tisane de prêle.

Les poivrons et piments redoutent aussi la fonte de semis due au botrytis, au rhizoctonia ou au pythium, qui peut détruire totalement un semis.

Pour l’éviter, semer dans un substrat bien drainant sans trop arroser, ne semer pas trop dense ni trop profond, désinfecter les outils et utiliser une décoction de prêle ou une infusion d’ail ou de raifort.

Enfin, ils peuvent aussi être sensibles aux viroses qui nécrosent les feuilles, les tiges et provoquent des flétrissements et des défauts de couleur des fruits. Pour les éviter il faut supprimer immédiatement les plants touchés et dans le cas d’une forte infestation, pulvériser du lait écrémé sur les plants malades.


Ravageurs :


Par temps chaud et sec, les attaques d’araignées rouges sont possibles. Les feuilles des piments et poivrons, attaquées par ce parasite, se couvrent d’abord de taches grises avant de prendre un aspect plus foncé.

Elles finissent par se dessécher et tomber. On peut repérer la présence des araignées rouges grâce aux toiles qu’elles tissent sur les feuilles.

Il convient alors de couper les parties aériennes et de les brûler. Un traitement par pulvérisation de savon noir ou de purin d’ortie peut alors être envisagé.

Un insecticide végétal (Anti-Pucerons à base de Pyrèthre) peut aussi être employé. Il arrive que des pucerons s’attaquent aux feuilles, aux bourgeons, et aux tiges.

Pour éviter que ces insectes nuisibles ne fassent trop de dégâts, on peut aussi pulvériser une solution à base de savon noir ou un purin d’ortie.

Trucs et astuces : Saupoudrer les godets de charbon de bois pilé pour éviter le développement de champignon au début de la production

Contactez nous

Comment cultiver les salades

Comment cultiver les salades

Comment cultiver les salades

Les différents types de salades

 

Les salades occupent une part importante dans les potagers, elles sont assez simples à cultiver, elles sont la fierté du jardinier, et puis en faisant le tour des variétés, on peut en planter et en récolter toute l’année !

Les salades peuvent être classées suivant leurs formes et leurs couleurs :

  • les laitues d’abri ou de plein champ,

  • les batavias d’abri ou de plein champ,

  • les salades diverses de plein champ (blondes, vertes, rouges),

  • les laitues à couper (vertes et rouges),

  • les chicorées frisées,

  • les chicorées scaroles.

Plantation

 Les plants de salade proposés en petites mottes de terreau assurent une reprise optimum même dans les saisons les plus difficiles.

Dans la motte, le système racinaire déjà bien développé, s’installe très rapidement dans le sol ce qui raccourcit la durée de culture par rapport à un plant acheté à racines nues.

Les plants de salades dites “de plein champ”, plantées à l’automne ou en hiver, supportent des gelées même dans les jours qui suivent la plantation.

Mais ces gelées auront pour effet de retarder la végétation et donc d’allonger la durée de culture.

Les salades doivent être plantées en prenant soin de laisser 1/3 de la motte au-dessus de la surface du sol, pour éviter les problèmes de pourriture et de fonte du collet.

Le sol doit avoir été légèrement ameubli en surface sur 5 à 10 cm sans avoir été nécessairement labouré. Au cours de cette étape, on peut intégrer une petite dose de fumure organique.

La distance de plantation idéale est de 25 à 30 cm dans les 2 sens sauf pour la chicorée et la scarole qui se plantent moins dense : de 30 à 40 cm en tous sens.

> Espacement

25/30 cm entre les plants
25/30 cm en quinconce

En dehors de la période estivale qui nécessite des arrosages abondants et réguliers pour éviter une montée à graine, il faut arroser modérément, car l’excès d’eau ne sera que source d’ennui.

 

Calendrier de culture

 

  • Les variétés de printemps

Toutes les catégories de salades peuvent se planter au cours de l’hiver pour être récoltées au printemps.
Plantation de mi-janvier à mars pour récolte de mai à juin.

  • Les variétés d’été

Laitues de plein champ – Batavia de plein champ – Salades diverses de plein champ – Laitues à couper
Plantation de fin avril à mi juillet pour récolte de juillet à mi-septembre.

  • Les variétés d’hiver

Laitues d’abri Région du Nord – Batavia d’abri – Laitues d’abri Région du sud ou de plein champ – Batavia d’abri ou de plein champ
Plantation de mi-septembre à décembre pour récolte de janvier à mars.

Les ennemis

La majorité des variétés de salade proposées sont résistantes au mildiou mais cette résistance est souvent partielle.

Il existe aussi quelques variétés résistantes au puceron de la salade.

Les premières séries de plantation au printemps sont souvent sensibles à l’hépiale (chenille souterraine très vive, s’attaquant aux collets).

En période humide, les limaces sont très voraces (ne jamais mettre de granulés sur la plante).

Compte tenu de la courte durée de la salade d’été, il est recommandé de ne pas traiter.

Dans les cas de force majeure, on utilisera exclusivement des produits avec la mention “autorisé dans les jardins”.

Contactez nous